Soirée de lancement de la nouvelle version de Travel With a Mission
Vendredi 19 mai 2017, Memotrips était présent à la conférence captivante de Travel With A Mission. Nous avons pu constater que partir en voyage peut aussi servir à tous, que ce soit à notre Terre, à nous, pour notre épanouissement personnel, ou alors à des gens défavorisés. TWAM nous a fait le portrait de voyageur hors du commun.
Cette conférence avait pour objectif de présenter la seconde version de la plateforme Travel With A Mission, un service qui a pour objectif de mettre en relation des personnes ou des associations, institutions, en voyage humanitaire avec des voyageurs souhaitant aller les aider dans leurs missions. Grâce à celle-ci, Memotrips a pu découvrir différents types de voyageurs voulant donner un sens humanitaire à leur voyage.
Jérémie Soun, « Y’a pas de problème »
Ce jeune breton a pour projet de faire découvrir le cirque aux enfants.
Il s’est surtout déplacé en Amérique du Sud et notamment dans une favela, pas encore pacifié, de Rio de Janeiro. Son but : changer les idées des enfants en leur faisant découvrir autre chose que la violence dans laquelle ils vivent tous les jours. Dans son pitch, il nous a raconté une anecdote au Paraguay où il a créé des masses de jonglage en se servant dans la décharge d’à côté. Avec une bouteille en plastique, un manche à balai et du ruban adhésif, il a réussi à donner le sourire aux enfants heureux de pouvoir jouer avec lui.
Pierre Le Corf
Ce fut surement le moment le plus émouvant de cette conférence. En effet, ce jeune de 27 ans, vit depuis maintenant un an et demi dans la ville d’Alep en Syrie. Il est parti car il pensait que sa vie devait servir à quelque chose, qu’il devait aller aider ces personnes. Il ne savait même pas s’il pourrait rester plusieurs mois. Depuis son arrivé, son quotidien est rythmé par les tirs de roquette et les bombes.
Sa mission : permettre aux enfants d’avoir un suivi psychologique, de sortir de cette vie effroyable et leur apprendre les gestes qui pourront sauver des vies.
Pierre, lorsqu’il nous expliquait tout cela n’a pas pu retenir son émotion : il se rend quotidiennement sur le terrain lors des bombardements pour pratiquer les gestes de premier secours. Un discours émouvant, le public n’a pas pu se retenir lorsque, d’un seul souffle, tout le monde s’est mis à l’applaudir chaleureusement et à le féliciter pour son impact sur la vie à Alep.
Zikaround
Moment un peu plus gai, lorsque cet ancien ingénieur est arrivé sur scène pour nous raconter son histoire. Accompagné de sa guitare, il fait le tour du monde pour partager sa passion : la musique. Joyeux comme jamais, cet homme nous a fait découvrir que la musique était un langage universel et a fini sa présentation par l’interprétation de plusieurs de ces chansons, entre inspiration latino-manouche, Zikaround puise de toutes ses expériences pour ravir vos oreilles.
Mohamed Tajeran
C’est le Nicolas Hulot de Téhéran, mais en plus voyageur ! En effet, cet iranien a parcouru 52 pays pendant 10 ans, pour frapper à la porte d’école et sensibiliser les enfants à la nature qui nous entoure. Mais il ne s’est pas arrêté la ! Tout au long de ces voyages, il a fait planter des arbre aux écoliers du monde entier car pour lui le plus important sur notre Terre, c’est la nature et tout ce qu’elle peut nous apporter.
Mamafélé
Acronyme du prénom des deux parents et de leurs deux enfants, cette association, à la base familiale, propose des spectacles non verbaux dans les quatre coins du globe. Sur le thème de l’eau et de la forêt ils ont parcouru de nombreux pays dans des conditions difficiles (dans un village de l’Himalaya, par exemple), pour un total de 250 spectacles et d’environ 35 000 spectateurs multiculturels.
Depuis peu, ces suisses ont arrêté de parcourir le monde pendant de longues années et consacrent maintenant 6 à 8 semaines par an, pour voyager et faire découvrir leur mise en scène à des personnes de différents milieux et de différentes cultures. De quoi éveiller tous ces sens, comme nous le confie le père Marcus.
Justine Laborde
C’est la seule Twamhost que nous avons pu entendre ce soir là. Elle fait partie d’une ONG brésilienne dans une favela maintenant dirigée par une milice para-militaire et accueille des personnes avec un projet concret pour les enfants et les adolescents. À la base, son ONG lutte contre les inégalités du Brésil entre les écoles publiques et privées et donnent donc des cours de soutien de langue, maths, histoire, informatique, etc.
Christian Clot
Son nom vous dit quelque chose ? C’est normal ! Cet explorateur a déjà fait plusieurs apparitions télévisuelles pour expliquer son action. Explorateur de l’extrême, il se rend dans les endroits où les conditions sont les plus difficiles pour étudier le comportement de notre cerveau et son adaptation. Du désert le plus chaud (70 degrés) aux endroits les plus froids sur Terre, pendant ces 20 ans de voyage, Christian Clot a pu affirmer qu’il faut 30 jours pour que notre cerveau se transforme et s’adapte aux conditions les plus extrêmes. Cela lui, cela vient de l’émerveillement de l’endroit où nous sommes. Le cerveau réagit à ce qui est vu et à l’émerveillement que le paysage procure.
Milan Bilhman
Il a créé l’association « Optimistic Traveler » avec son compère Muammer Yilmaz. Les deux voyageurs ont parcouru le monde entier en 80 jours sans un centime. Se rendant d’école en école, ils parlaient aux enfants pour leur communiquer un message motivant et leur montrer que la vie est belle par ce que l’on en fait. Milan nous a raconté pendant son pitch une anecdote qui nous a marqué : le jour où Muammer et lui ont fait de l’avion stop et ont fini au bout de 12 refus à embarquer dans un jet privé pour changer de continent.
Ils ont maintenant le projet de créer une nouvelle association « I Have a Dream Africa »
Et vous, avez vous envie de partir effectuer une mission humanitaire avec Travel with a mission ?