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Depuis quelques années déjà, le séjour linguistique est devenu un passage obligé pour la plupart des étudiants. Les centres de formation proposent même des formules pour les professionnels qui souhaitent faire des cours en immersion. Aujourd’hui, les recruteurs et les grandes écoles exigent un certain niveau d’anglais.

Pourquoi choisir les USA ?

Les USA ont toujours une image très cool auprès des jeunes. C’est pour cela qu’ils n’hésitent pas à rechercher des séjours linguistiques pendant les vacances scolaires pour profiter à la fois du cadre américain et des cours donnés sur place. C’est une façon d’apprendre tout en partant à la découverte d’un autre continent. Il faut savoir que sur un CV, un voyage à l’étranger est toujours très bien perçu de la part des recruteurs. Beaucoup vont vouloir visiter les plus grandes villes américaines et notamment celle de New York.

Un séjour linguistique dans le Brooklyn très branché

Le quartier de Brooklyn est devenu en quelques années l’un des quartiers les plus branchés du monde. La réhabilitation de certaines rues et l’arrivée d’une population plus jeune et plus aisée ont conduit à une très forte augmentation des loyers sur place. Heureusement, si vous voulez y séjourner durant votre voyage linguistique, c’est tout à fait possible, car des centres de formation y ont installé leurs locaux pour accueillir les étudiants. À New York, vous pouvez prendre un hébergement dans une famille d’accueil avec petit déjeuner ou en demi-pension. Vous pouvez aussi séjourner dans une résidence étudiante, ce qui vous permettra de rencontrer beaucoup d’étudiant étranger.

Comment trouver un séjour aux USA ?

Pour commencer, il est important de définir un budget à ne pas dépasser. Pour cela, il faut calculer le prix du séjour, à savoir, la nourriture, les déplacements, les loisirs, les cours de langues, le logement et les billets d’avion. Ensuite, il est important de se renseigner les formalités qui l’accompagnent comme la demande de visa par exemple qui est obligatoire pour les séjours de plus de 90 jours ou si vous faites plus de 19h de cours par semaine.
Ensuite, vous devez choisir l’école de langue avec la formule de cours et de logement qui vous correspond le mieux. Vous pouvez utiliser un comparateur pour comparer les prix des offres de séjour entre les différentes écoles, en fonction de la date de départ, la durée, du nombre de cours par semaine ou encore du type d’hébergement.
Enfin, n’oubliez pas qu’il y a des séjours linguistiques pour tous les niveaux, de débutants (A0) jusqu’au niveau expérimenté (C2) pour les plus avancés. Avant de partir, l’école vous fera passer un test de langue en ligne qui permettra de vous mettre dans une classe de votre niveau. Les cours sont adaptés à l’âge et aux besoins des étudiants. Les écoles proposent même des cours “business” pour les professionnels qui seront adaptés en fonction de votre secteur d’activités. Que vous cherchiez à améliorer votre niveau scolaire ou bien apprendre un vocabulaire plus technique dans un domaine plus précis, les centres spécialisés proposent des programmes spécifiques qui répondent à tous les besoins.

Quels sont les avantages de faire un séjour aux USA ?

Pour commencer, c’est une expérience unique à vivre. Sortir du continent européen pour découvrir une nouvelle culture est toujours dépaysant. Ensuite, les séjours linguistiques sont toujours très bien vus par les recruteurs et les jurys d’admission dans les grandes écoles. Avoir une telle expérience dans un CV est une information qui est toujours perçue de manière positive. Enfin, il est beaucoup plus facile d’apprendre une langue étrangère en étant en totale immersion. Le séjour linguistique permet d’une part de pratiquer la conversation et de se perfectionner en ayant la possibilité de suivre un programme de cours personnalisé avec des mises en situation.

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Lors d’un premier voyage à New York, la liste des incontournables est longue. Entre les expériences à vivre, les quartiers à découvrir ou les visites à faire à New York, il est parfois difficile de faire ses choix et limiter sa liste d’incontournables à New York.

Ce billet sur les choses à faire absolument à New York devrait vous permettre de faire une première sélection : retenir les incontournables de NY, les choses qu’il faut absolument faire lors d’un premier voyage à New York. Nous verrons également ici qu’il existe un pass, le New York CityPASS, qui permet de couvrir l’essentiel de ces incontournables de New York.

La statue de la Liberté, l’incontournable symbole de New York

Impossible de partir à New York pour la première fois sans aller visiter l’incontournable de la ville, le symbole de la grosse pomme. En effet, la statue de la Liberté doit forcément figurer dans votre planning de visites et de choses à faire à NYC !

Vous devriez déjà le savoir, le statue de la Liberté se situe sur une petite île au sud de Manhattan. Il faut donc prendre le bateau pour s’y rendre et pouvoir voir la statue de la Liberté de près. Avec la visite jumelé d’Ellis Island et de son musée, il faut compter une demi-journée pour ces incontournables de New York. Si vous souhaitez éviter les foules, il est recommandé de prendre le tout premier bateau pour rejoindre Liberty Island depuis Manhattan. Vous ne serez pas seul mais c’est clairement le moment de la journée où vous croiserez le moins de monde …

A noter, la visite de la statue de la Liberté est incluse dans le New York CityPASS, le meilleur pass pour un premier voyage à New York. Le pass permet de prendre le bateau depuis Manhattan pour rejoindre Liberty Island puis Ellis Island pour la visite du musée de l’immigration. Pour en savoir plus sur le city pass de New York avec le fonctionnement et le prix du New York CityPASS, vous pouvez aller voir ici.

Le MET (Metropolitan Museum), le musée incontournable de New York

Parmi les incontournables de New York, plusieurs musées de la ville ont leur place. Néanmoins, si l’on passe que 5 ou 7 jours à NY, des choix s’imposent.

Nous vous recommandons alors de sélectionner un seul et unique musée à visiter. Il est préférable de prendre le temps de bien visiter un musée plutôt que de vouloir en enchaîner plusieurs. Sans vraiment en profiter.

Qui dit musée incontournable de New York dit forcément le MET, le Metropolitan Museum of Art. C’est le musée clé de la grosse pomme. C’est un peu l’équivalent du musée du Louvre. Il faut bien plus d’une journée pour découvrir la collection impressionnante de ce musée new-yorkais.

Tout comme la statue de la Liberté, l’accès au MET est compris dans le New York CityPASS.

Incontournable à New York : grimper au sommet d’un gratte-ciel !

Là encore, comment aller à New York sans profiter d’un panorama sur la ville depuis les hauteurs d’un gratte-ciel ? Plusieurs options sont possibles pour profiter de cet incontournable de New York. Les deux options les plus connues sont l’Empire State Building et Top of the Rock (Rockefeller Center).

L’accès à ces 2 grattes-ciels de New York figure parmi les visites incluses dans le New York CityPASS également. Lorsque l’on vous dit que ce pass est incontournable pour New York, vous devriez désormais le comprendre ;-)

Lequel choisir ? Parmi les 2 buildings incontournables de New York, nous vous recommandons une option : ne pas choisir et visiter les 2 gratte-ciels. En effet, le pass visite de New York vous le permet ! Et vous verrez que les vues sont assez différentes.

Voici le timing que nous vous conseillons :

  • visiter Top of the Rock en journée pour avoir la célèbre vue sur Manhattan avec l’Empire State Building au centre, au premier plan
  • visiter l’ESB en soirée pour profiter d’un panorama nocturne sur la ville

Ces visites incontournables de New York sont assez rapides. Vous devriez avoir le temps de faire figurer ces 2 incontournables de NY dans votre planning de voyage.

A noter, il existe un autre gratte-ciel offrant une belle vue sur Manhattan, le One World Observatory. Nous vous recommandons en priorité les 2 gratte-ciels incontournables de NYC. La vue y est plus impressionnante !

S’imprégner des quartiers majeurs de New York

Dernier incontournable à New York que nous citerons ici : la découverte des quartiers de la ville. En effet, il ne faut pas faire l’erreur de résumer la visite d’une ville à celles des monuments, musées ou autres lieux d’intérêt touristiques.

Visiter une ville c’est aussi s’imprégner des quartiers, de la vie quotidienne de la ville. Bref, prendre le pouls de la ville. C’est la raison pour laquelle nous considérons que la visite des quartiers de New York figure parmi les incontournables à faire lors de son voyage.

Les passages par le Bronx, le Queens ou encore Brooklyn sont souvent assez rapides. Il faut dire que ces quartiers de New York sont un poil moins intéressants que Manhattan.

Et pour Manhattan, on ne peut pas le résumer par un simple quartier. Il y a tellement de différences entre Times Square, Chelsea, Greenwich Village ou encore SoHo. Nous vous recommandons donc de prendre le pouls de ces différents quartiers de NY. C’est un incontournable de New York pour mieux comprendre la ville !

Vous deviez déjà le savoir mais ce billet sur les incontournables de New York doit vous le rappeler : les choses à faire à NY sont nombreuses. Très nombreuses et d’ailleurs bien trop nombreuses pour pouvoir visiter exhaustivement la ville lors d’un premier séjour.

En effet, visiter New York en 5 jours ou même en une semaine demande de faire des choix. Il est parfois difficile de sélectionner les incontournables à voir à New York car cela implique de tirer un trait sur des quartiers ou des visites qui donnent envie. Néanmoins, n’oubliez pas qu’un bon séjour à New York doit correspondre à un rythme en accord avec vos envies. Vouloir voir tous les incontournables de New York au pas de course vous laissera forcément un goût d’inachevé, l’impression d’avoir survolé la grosse pomme …

Et n’oubliez pas que l’on tombe souvent amoureux de New York. Vous aurez alors peut être l’occasion d’y retourner par la suite pour aller au delà des incontournables de New York et pour y visiter d’autres quartiers, musées ou lieux d’intérêt.

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Protéger à la fois le patrimoine, la libre circulation des touristes et les droits des populations, tel est le défi que· notre siècle doit relever. De nouveaux axes pour le tourisme d’aujourd’hui et de demain se profilent à l’horizon.
Des centre-ville saturés, des échafaudages rongeant les flancs de sites touristiques majeurs – comme les pyramides-, des îles paradisiaques fermées au tourisme … Ces images effraient et les mesures toujours plus nombreuses pour préserver le patrimoine mondial font craindre une mutation profonde dans le tourisme de masse.
Nos semblables voyagent de plus en plus, et partent de plus en plus nombreux. Cela a forcément un impact sur l’environnement en général et la préservation des sites visités, en particulier. Le bénéfice tiré de l’économie touristique incite gouvernements, organismes et professionnels du voyage à attirer une clientèle toujours plus large sur les destinations qu’ils promeuvent, au détriment des conditions de vie des populations locales et cela à long terme.
Christian Orofino, co­président de l’Obget (Observatoire géopolitique écotouristique) se désole par exemple de voir l’Unesco labeliser des sites sans avoir pensé au préalable, en concertation avec les autorités locales, à une stratégie d’accueil.

Quotas et fermetures temporaires de certains sites

La détérioration de monuments est effectivement due à plusieurs facteurs et pour freiner une érosion tant des sites que des cultures, des mesures draconiennes sont prises vis-à-vis des touristes. Une partie du site de Pompéi est fermé au public ; les îles Similan en Thaïlande sont temporairement interdites au tourisme ; les sites archéologiques mayas ne peuvent plus se gravir à même la pierre, mais sont accessibles via des échafaudages ; un quota de visiteurs est imposé en Antarctique et aux Galapagos ; le centre­ville de Barcelone est fermé aux groupes de plus de 50 personnes …
Autant de barrières qu’on aurait pu éviter en préparant l’accès aux touristes ? Pour sensibiliser les foules, certains tour-opérateurs et croisiéristes organisent pour leurs clients lors de leur séjour des visites d’écoles, d’orphelinats, d’ateliers de rénovation de céramiques dans les communautés visitées. D’autres proposent aux voyageurs de prendre pari à une activité communautaire, écologique ou encore de vivre chez l’habitant afin qu’ils se sentent impliqués dans leur action à l’étranger lorsqu’ils voyagent.
Afin de changer les moeurs et de faire évoluer le tourisme vers une conscience collective de notre environnement, des mesures incitatives sont instaurées, comme les « Palmes du tourisme durable », dont la l ère édition récompense les professionnels du voyage ayant récemment mis en place des actions concrètes pour préserver l’environnement et favoriser le contact avec les populations locales.
Ce décloisonnement permettrait de désaturer les régions et sites aujourd’hui engorgés et en danger et de répartir l’intérêt touristique sur l’ensemble des destinations et sur les différentes périodes de l’année, oeuvrant ainsi à toujours nourrir la curiosité du voyageur tout en préservant l’authenticité d’un lieu, d’une culture et d’un savoir-faire.

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Le Golfe Arabique. Des pla­teformes pétrolières, des tankers qui font cap vers le même point. Puis, une mer turquoise et des boutres, ces vieux gréements qui ont peu chan­gé depuis l’Antiquité. Enfin, des gratte-ciels. L’arrivée à Manama depuis les airs donne un aperçu de ce qu’est Bahreïn. Un archipel d’abord, avec trente-trois îles si­tuées entre l’Arabie Saoudite et le Qatar. Un carrefour commercial oc­cupé depuis l’aube de l’humanité, qui, bien avant la découverte de l’or noir, assurait sa prospérité grâce à ses perles. Les pêcheurs bahreï­nis, les meilleurs de la région, en récoltent toujours. Jacques Car­tier ne jurait que par ces nacres. En arrivant à Bahreïn, on marche sur les traces du célèbre joaillier parisien. Et l’on découvre un pays aux contrastes saisissants, entre tradition et modernité. Manama, la capitale, avec ses tours géantes, ses centres commerciaux et ses quartiers d’affaires, n’a rien à en­vier aux autres pays du Golfe. L’aéroport se trouve à Muharraq, deuxième plus grande île de l’ar­chipel et capitale historique. Sur la route, on aperçoit les maisons tra­ditionnelles de l’archipel : petites bâtisses d’un ou deux étages, recouvertes de crépis couleur crème. Et puis, au détour d’un vi­rage, on se retrouve au XXIe siècle, avec les buildings de la Diploma­tie Area et de Bahrain Bay. Ces prestigieux quartiers regroupent ministères, ambassades et hôtels. Réserver une chambre dans un de ces gratte-ciels garantit une vue imprenable sur la capitale et la mer. Ici, l’eau est partout. Bahreïn signi­fie « les deux mers » : plusieurs nappes phréatiques jaillissent à même l’océan, et ce serait cette eau saumâtre qui donnerait aux perles de Bahreïn leur éclat si par­ticulier.

5000 ans d’histoire

Grâce à ces sources d’eau douce, l’Homme a pu coloniser l’archipel dès le IV millénaire avant J.-C. La région s’appelait Dilmun, et ses habitants contrôlaient un vaste territoire : la côte Est de l’Arabie et les île’s du Golfe. Mais le cœur politique et économique de Dilmun se trouvait à Bahreïn même. Il s’agissait d’un peuple de commerçants affairés, qui liaient, grâce à leur talent de navigateur, la Mésopotamie (l’Irak actuel) et la vallée de l’lndus (aujourd’hui au Pakistan). L’île était alors recouverte d’une jungle luxuriante et de terres arables. Dilmun achetait aux Indes épices, pierres précieuses et bois, et revendait ensuite ces produits rares contre les métaux mésopotamiens. Ces marchands pouvaient compter sur les perles de Bahreïn comme monnaie d’échange. Les sceaux, qui scellaient ces marchandises, se retrouvent dans tout le Moyen­ Orient.

Ce rôle de carrefour commercial a rendu célèbre l’archipel. Dans l’épopée de Gilgamesh, un des plus vieux poèmes jamais écrits, Bahreïn est décrit comme le paradis sur Terre, là où fut créé, peut-être le jardin d’Eden de l’Ancien Testament. Gilgamesh, roi légendaire de Mésopotamie, était parti à la recherche de Dilmun afin d’y trouver la source de l’immortalité, un périple qui lui a fait traverser tout le Moyen-Orient ; une fois arrivé, Gilgamesh se jeta à la mer, une pierre attachée à ses pieds, comme le faisaient les pêcheurs de perles d’autrefois. C’est au fond de la mer qu’il a recueilli « la fleur de l’immortalité ».

Un carrefour culturel

Mais Dilmun n’était pas éternelle, au contraire du légendaire Gilga­mesh. Cette civilisation a disparu en même temps que Babylone, en 538 av. J.-C. C’est grâce aux soldats d’Alexandre le Grand que Bahreïn retrouve sa place dans le cours de l’Histoire. Désirant établir des bases navales, le conquérant ma­cédonien envoie l’amiral Archias de Pella en reconnaissance. L’expédi­tion touche les côtes de Bahreïn en 323 av. J.-C. et les Grecs nomment le pays Tylos. La mort d’Alexandre la même année met fin à ce pro­jet de colonisation mais la culture hellénistique perdure pendant plu­sieurs siècles. Si cette période de l’Histoire est méconnue, plusieurs historiens et géographes, comme Strabon ou Pline l’ancien, relatent l’existence de Tylos. L’archipel est alors sous domination, des Séleucides, héritiers d’Alexandre au Moyen-Orient.

Avec l’écroulement des Empires grecs d’Orient. D’abord les Parthes au lie siècle av. J.-C., puis la dynastie des Sassanides, au 111e siècle apr. J.-C. À partir de cette époque, la région s’appelle Bahreïn. La po­pulation qui y vit est cosmopolite: mazdéens, juifs, chrétiens et enfin musulmans. En 629, l’archipel embrasse l’Islam à la demande du prophète Mohammed. Bahreïn dé­pend toujours du commerce avec le Moyen-Orient. En 750, Bagdad devient la capitale du Califat des Abbassides. C’est alors une des plus grandes villes du monde, et la plus prospère. Les îles du Golfe Arabique profitent de l’engoue­ment des Abbassides pour les pro­duits de l’Inde et de Chine. Bahreïn redevient un carrefour commercial majeur mais aussi un pays de culture et de philosophie. De cé­lèbres théologiens musulmans en sont originaires, comme le Sheikh Maitham Al Bahrani au XIIIe siècle.

Bahreïn, terre de tolérance

Bahreïn a donc hérité d’un brassage de cultures : les Perses, les Grecs, les Arabes, les Portugais, qui occupent l’île au XV siècle, et enfin les Britanniques, qui dès 1820, signent un traité de protectorat avec la famille des Al Khalifa, toujours au pouvoir aujourd’hui. Autant d’influences qui façonnent toujours le visage du Royaume et explique la tolérance qui y règne. Depuis son indépendance en 1971, de nombreux étrangers se sont installés à Bahreïn.

Fait rare pour la région, la population locale reste majoritaire. Plus de la moitié des habitants de l’archipel sont d’origine bahreïnie. Etrangers et locaux vivent en harmonie dans le respect de l’autre. Une tolérance historique! Si la constitution de Bahreïn proclame l’Islam comme religion officielle, elle garantit aussi la liberté de culte. Ainsi, les temples hindous côtoient les mosquées et le roi Hamed ben Issa Al Khalifa a pour projet de construire la plus grande cathédrale du Moyen-Orient à Manama. Bahreïn abrite également une importante communauté juive, originaire d’Irak. Le roi souhaite donc affirmer la tolérance qui règne dans cette petite monarchie.

Le symbole le plus éclatant : la place des femmes dans la société. Elles ont le choix de leur religion. La constitution leur garantit les mêmes droits que les hommes et a aboli la notion de tuteur, qui existe toujours dans certains pays de la région. Les femmes occupent des postes à hautes responsabilités dans l’administration, la finance, la culture, entre autres. Elle promeut les richesses historiques de Bahreïn avec vigueur et détermination. Grâce au travail de son équipe, l’année 2017 a été placée sous le signe de l’archéologie.

Le paradis des archéologues

De sa riche Histoire, Bahreïn compte de nombreux vestiges. Les archéologues européens découvrent la richesse extraordinaire du patrimoine bahreïni dès la fin du x1xe siècle. Dans le nord de l’île se trouve en effet la plus grande nécropole antique du monde. Des dizaines de milliers de tumulus funéraires ont permis de retrouver l’existence de Dilmun, jusque-là oubliée.

En 1954, les archéologues danois Peder Vilhelm Glob et Geoffrey Bibby déterrent des fortifications, au nord-ouest de Manama. Il s’agit d’une forteresse construite par les Portugais au XVIe siècle. C’est sous les murs de Oa I’ at Al Bahrain que se cachent un des sites archéologiques les plus importants de la région. Sous la direction de la mission danoise jusqu’en 1972 et de la mission française (dirigée par Monik Kervan et Pierre Lombard) depuis 1977, les fouilles révèlent des ruines bien plus vieilles que le fort portugais : rien de moins que la capitale de Dilmun et de Tylos. Le site est d’une richesse rare : fondations des bâtiments, tablettes d’argile cunéiformes et grecques, pièces de monnaie, sceaux, poteries, sculptures : tout le quotidien de !’Antiquité apparaît au fur et à mesure que l’on creuse. Toutes ces pièces sont exposées au Musée de la forteresse. Inspiré de l’architecture traditionnelle de Bahreïn, le musée retrace l’histoire de Oal’at Al Bahrain, de Dilmun jusqu’au XVIIIe siècle, lorsque le site fut abandonné par les habi­tants. Le bâtiment lui-même a été construit autour du « Mur du récit». Ce mur reprend les strates archéologiques du site : la pre­mière provient de .Oilmun, la der­nière du Moyen Age islamique. Pour continuer ce voyage dans le temps, il faut se rendre au Musée national de Bahreïn. Ouvert tous les jours, il possède de nom­breuses antiquités exception­nelles, provenant de la nécropole, de Oal’at Al Bahrain ou encore d’autres sites comme la mosquée Al Khamis [ une des plus vieilles mosquées du monde). Mais on y découvre également l’Histoire Contemporaine de Bahrein.

La route de la Perle

Si Manama est aujourd’hui une métropole moderne, l’île de Muharraq a su conserver le charme ancien de ses petits villages de pêcheurs. Plusieurs maisons traditionnelles ont été restaurées, et composent aujourd’hui un parcours sur les traces de leurs anciens occupants : les Activités perlières, témoignage d’une économie insulaire. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2012, cette« route de la perle» est un hommage à ces hommes qui ont fait la richesse de l’île. Le circuit traverse toute la vieille ville: le port, avec le fameux fort d’Arad, puis le souq et ses maisons rénovées : résidences de riches négociants, magasins, entrepôts et mosquées. A l’heure actuelle, la majeure partie du circuit est achevée, il sera totalement ouvert au public en début d’année 2018′. Et pour les amateurs, plusieurs agences de voyage privées organisent des parties de pêche à la perle. Les plus chanceux ont le droit de garder leur trouvaille.

Après Muharraq, la visite de Manama s’impose ; le black 338, à Adliya, est le « Saint-Germain­des-Prés de Bahreïn ». Ce petit quartier au sud de la ville mêle galeries d’art, restaurants et bars, dans une ambiance bohème et élégante. Quartier le plus prisé de la jeunesse bahreïnie, la fête y bat son plein les soirs de week-end. Quel contraste avec le calme qui y règne en journée ! Flâner dans les rues ombragées d’Adliya est un petit moment de bonheur. Et ce sera l’occasion de découvrir les artistes qui sont exposés dans les nombreuses galeries du quartier. Les plus célèbres : Albareh art gallery et l’Arabesque Art Gallery. Les artistes internationaux y côtoient la fine fleur de l’art bahreïni, comme les travaux du peintre surréaliste Abdulla Almuharraqi ou de Nasser Al Yousif, qui subliment le quotidien des habitants. C’est au souq de Mana ma que la vie quotidienne de l’archipel se révèle. Situé derrière Bab-al-Bahrain (« la porte de Bahreïn »). ce marché fut autrefois le cœur commercial du pays. Les marchands y vendent de tout, mais c’est là que se trouvent les plus belles créations de l’artisanat local : parfums, encens rares, poteries, bijoux parés des fameuses perles, et petites boîtes de bois précieux ornées d’or fin comptent parmi les plus exceptionnels.

Vivre la mode Bahreinie

Riche grâce à son Histoire et sa culture, l’archipel a encore bien plus à offrir. Profitez d’un repos bien mérité, sur les plages qui bordent le littoral. Les plages publiques sont libres d’accès et même certaines plages privées sont ouvertes au public. Le désert,  » c’est-à-dire tout le sud de l’île, vaut le coup d’œil. Une bonne partie est couverte de derricks, rappelant l’importance des hydrocarbures dans la région. Le Musée du pétrole retrace l’histoire de l’or noir bahreïni et son importance pour ses habitants. C’est d’ailleurs à proximité des forages qu’a été construit le premier circuit de Formule 1 du Moyen-Orient, projet porté par le prince héritier de Bahreïn. Le Grand Prix a lieu tous les ans en avril, mais il est possible de visiter les infrastructures toute l’année. Pour les passionnés de vitesse, il est possible de s’essayer à la conduite sur piste, aux commandes de bolides dernier cri.

Pour un peu, on se croirait Michael Schumacher, le premier vainqueur du GP. Pour les plus jeunes, ou les moins intrépides, Bahreïn a ouvert une piste de karting copiant les principales caractéristiques du circuit. Passer du temps à Bahreïn, c’est aussi profiter d’une gastrono­mie d’exception.

Comme le monde entier se re­trouve à Bahreïn, on peut com­mencer la journée autour de galettes de pain, de tomates, d’œufs et d’un café à la cardamone, (le petit déjeuner classique des Bahreïnis), puis profiter des nombreux restaurants indiens à Al Hoora, où le repas ne vous coû­tera que quelques euros, et finir dans un des luxueux restaurants de Mana ma pour déguster une cui­sine internationale raffinée, avec une vue imprenable sur la capitale.

Enfin, une étape obligée du voyage sera de se rendre à l’île d’Hawar, la plus au sud de l’archipel. Cette île est une réserve naturelle protégée, presque vide d’habitants et d’eau douce. Seuls s’y trouvent un palais royal, une base militaire, un hôtel 4 étoiles, le Hawar Beach Hotel.

Mais surtout, le désert, à perte de vue. Si le désert de Bahreïn est en partie industrialisé, celui d’Hawar est intouché, sauvage. L’hôtel organise des safaris afin de découvrir la faune qui y vit : gazelles du désert [indigènes de l’île], oiseaux migrateurs, les très rares balbuzards pêcheurs, etc. Et après l’agitation de cette grande ville qu’est Manama, être seul au monde entre le désert et la mer turquoise possède un charme indéfinissable.

La perle du Golfe

Bahreïn est resté longtemps à la marge des cartes touristiques. Pourtant, ce petit archipel regorge de richesses. Le royaume prépare déjà l’après-pétrole, et compte sur le tourisme pour développer le pays. Si le Grand Prix de Formule 1 attire déjà plusieurs dizaines de milliers de visiteurs par an, Bahreïn possède bien d’autres atouts à même de séduire les touristes les plus exigeants. Le gouvernement espère accueillir près d’un million de voyageur annuel à l’horizon 2020: férus d’Histoire, passionnés de course automobile, ou amateurs d’arts, tout le monde peut trouver son compte à Bahreïn. Et qui sait, le voyage peut s’avérer profitable, si au cours d’une partie de pêche, vous trouvez une Danna, la perle la plus parfaite, et donc la plus recherchée, de Bahreïn.

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On a coutume de dire que l’espace touristique se réduit. Pour s’en convaincre il n’y qu’à se rendre sur les sites du ministère des Affaires étrangères ou de l’OMS (organisation mondiale de la santé).
Lorsqu’en 1957, l’URSS lance le premier satellite artificiel autour de la Terre, Spoutnik, s’ouvre une nouvelle ère : celle de la conquête de l’espace qui amène très rapidement à se poser des questions de nature très diverse, dont celles afférentes à la réglementation et au droit de l’espace.

L’espace utilisé pour le bien commun de l’Humanité

Dans cette optique, dès 1959, fut créé un organe spécifique au sein de l’Assemblée générale des Nations Unies : le Comité pour l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique. En 1963, l’Assemblée générale de l’ONU adoptait une résolution qui consacrait les principes fondamentaux relatifs à ce nouveau domaine d’activités. Selon ce principe, devenu règle de droit international coutumier, aucun Etat ne peut donc se voir imposer des restrictions ou des conditions par un autre Etat pour accéder à l’espace extra-atmosphérique, l’explorer et l’utiliser conformément au droit international.
En pleine Guerre Froide et pour faire face aux risques de guerre, le Traité sur l’Espace, ouvert à la signature le 27 janvier 1967, entra en vigueur le 1 0 octobre 1 967. Signé par plus d’une centaine d’Etats, il interdit l’aménagement de bases ou d’installations militaires sur les corps célestes et la mise en orbite autour de la Terre d’armes de destruction massive (dont les armes nucléaires).
Depuis les années 70, faute de consensus, aucun traité d’envergure internationale n’a été voté, si ce n’est celui régissant les activités des Etats sur la Lune et les autres corps célestes, entré en vigueur le 11 juillet 1984. Cet accord a été conçu pour assurer sur une base équitable une exploitation ordonnée et sans risque des ressources naturelles de la Lune. Il n’a toutefois été ratifié que par neuf États, les USA et la Russie refusant de le signer.
Pour le moment, certains pays ( en particulier les Etats-Unis ) légifèrent de leur côté pour encadrer les activités émergeantes. Ainsi, en 2004, ils ont publié le Commercial Space Launch Amendments Act, un texte qui organise le tourisme spatial. Mais au niveau international, tout est bloqué. Force est donc de constater, que pendant des années, le droit a pris du retard sur la réalité de l’activité spatiale et notamment en regard du développement attendu du tourisme spatial.

Le tourisme spatial bientôt une realité

Pourtant, il y a urgence : bientôt le tourisme spatial va devenir une réalité et donc de plus en plus de vaisseaux vont emmener des particuliers dans l’espace. Les contentieux impliquant les consommateurs vont inévitablement se multiplier. Sans règlement international, juger de ces affaires sera un vrai casse-tête. Pour trancher, les juges ne sauront pas s’il tout appliquer la législation française, russe, américaine …
C’est pourquoi, depuis la déclaration de l’Organisation de l’aviation civile internationale IOACI) en mars 2016, les choses semblent s’accélérer en matière de vols.

Le droit a du mal à rattraper les progrès de la science

Au fond il y a deux façons de voir les choses. Certains regretteront que l’on cherche par des textes à reproduire dans l’espace ce que nous avons fait sur Terre, c’est-à-dire la volonté de créer des frontières, de tout rendre marchand. D’autres y verront, en revanche, le moyen de pouvoir poursuivre l’aventure, en donnant des garanties aux sociétés détenues par ces milliardaires passionnés par le rêve spatial et qui aujourd’hui investissent dans l’espace.
Il faudrait donc pour cela que le droit international évolue pour permettre de poursuivre cette aventure, mais de manière encadrée et négociée à l’échelle internationale.
Généralement, le droit suit les progrès de la science avec un trop grand retard. Le droit de l’espace n’y déroge pas.
Mais à ce jour l’espace, comme le stipule toujours depuis 1963 l’assemblée générale de l’ONU, reste un espace sans frontières, puisque « l’espace n’appartient à personne et les corps célestes sont à tout le monde ».

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Avec 3000 heures d’ensoleillement par an, la station de sports d’hiver de Font-Romeu présente les conditions climatiques les plus favorables pour réussir des vacances consacrées aux sports d’hiver. Et pour cause, comme le soleil et la neige cohabitent merveilleusement dans la station, Font-Romeu/Pyrénées 2000 offre à ses vacanciers l’un des plus grands domaines équipé d’un important enneigement artificiel des pistes. En matière de ski alpin, 34 pistes sur 54 kilomètres accessibles à tous les niveaux et 32 remontées mécaniques attendent les skieurs de tous niveaux. Du côté du ski nordique, 111 kilomètres de boucles tracées et balisées sont prévues pour les férus de ski de fond.

Destination Font-Romeu pour des vacances inoubliables 

Font-Romeu est certainement une des stations de ski parmi les plus connues des français et cela ne date pas d’aujourd’hui mais de 1968. En effet, c’est l’année où l’équipe de France d’athlétisme y avait élu domicile afin de s’entraîner pour les Jeux Olympiques. Le temps souvent dégagé, son air pur et sec et sa très faible pollution en font une destination sportive incontournable. Et ce n’est pas Martin Fourcade, l’enfant du pays, triple médaillé des Jeux Olympiques de Sotchi qui dira le contraire. Mais nul besoin d’être un sportif de haut niveau pour aller s’entraîner à Font-Romeu. La station est ouverte à tous et propose des activités à tous ses vacanciers. Ski de piste, ski de fond, snowboard, randonnées en raquettes mais aussi luge ou simple farniente au soleil, chacun y trouvera sa place ainsi que de quoi s’occuper pendant son séjour.

Côtoyer la nature

Ainsi, pour tous ceux qui souhaitent s’offrir un “break tonique”, équitation, tir à l’arc, centre équestre et bien d’autres encore viennent s’ajouter à la longue liste d’activités pouvant être pratiquées dans les environs. Quant à la découverte des paysages environnants, des pâturages, des petits ruisseaux, et des lacs de montagne, rien de tel que la marche à pied. L’office de tourisme de Font-Romeu met à la disposition du public une documentation complète sur la région et ses sentiers de promenade.
A la richesse des équipements sportifs s’ajoute un important patrimoine culturel : l’ermitage Notre-Dame-de-Font-Romeu, un lieu de pèlerinage célébré dans toute la Cerdagne, ou encore le grand four solaire expérimental d’Odeillo, sans oublier les fameuses sources d’eau chaude. L’eau qui jaillit des profondeurs à une température de 58 degrés, doit être refroidie avant que les visiteurs locaux ou venus de loin, ne puissent s’y tremper. L’eau est bicarbonatée, riche en fluor, en silice et en oligo-éléments. Un plancton thermal spécifique est réputé pour son action antalgique, décontractante, antiallergique et cicatrisante. De quoi faire des kilomètres pour s’y régénérer et remplir son carnet de voyage.

Choisissez un séjour en résidence 

L’offre de location à Font-Romeu est large. Mais le séjour en résidence semble être un excellent choix. On y trouve des prix très abordables pour des formules vraiment très attrayantes. Que diriez-vous de passer une semaine en  résidence de standing, au beau milieu d’une station de ski ? Bain à remous, salle de sport, piscine intérieure chauffée, location de matériel de ski, tout est prévu pour rendre votre séjour idyllique. Que vous soyez en amoureux, en famille ou entre amis, vous y trouverez le logement adapté. Alors pourquoi attendre pour réserver ? Pensez dès à présent à vous échapper de la grisaille !

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Qu’est ce que le tourisme durable ? Il y a quelques mois, l’association ATR a interrogé plus de 7.000 voyageurs sur leur perception de ce type de tourisme. Si quelques clichés demeurent, la sensibilité du grand public pour le développement durable est bien réelle et le contexte favorable a un changement de culture. Cette article faut suite à notre article publié courant 2017 sur le tourisme solidaire.

LE TOURISME DURABLE EST MULTIPLE : VRAI

Parmi les 7 000 voyageurs qui ont participé à l’étude réalisée par Agir pour un tourisme respon sable (ATR), ils ne sont que 5 % à penser que le tourisme responsable concerne essentiellement les pays en développement. 60 % estiment en revanche qu’il est possible partout, en France comme à l’autre bout du monde. Et leur perception est vaste. Pour plus de 90 % des sondés, le tourisme durable est synonyme de respect du patrimoine, de la culture et des populations d’accueil; pour 85 %, de préservation de la faune et de la flore ; et pour 60 %, voyager responsable consiste à faire des rencontres avec les habitants et à vivre à la mode locale. Pour la majorité des sondés, il ne s’agit donc pas forcément d’aider. Seulement 15 %pensent qu’il faut participer à un chantier solidaire sur place ou faire un don à une association de la région visitée pour voyager responsable.

LE TOURISME DE MASSE N’EST PAS RESPONSABLE : VRAI / FAUX

Seulement 50 % des sondés par ATR pensent que le tourisme responsable est en opposition avec le tourisme de masse et qu’il est nécessaire de voyager en petits groupes. Les voyageurs ont donc en partie compris que la taille des groupes n’est pas un critère. Le tourisme dit de masse peut être responsable si tant est que les flux soient répartis dans l’espace avec, par exemple, une valorisation des arrière-pays, et dans le temps avec, pour­quoi pas, de grandes amplitudes horaires de l’ouverture des sites permettant aux visiteurs de profiter des lumières du matin ou du soir. Les équipements touristiques intègrent aussi les solutions du développement durable, à l’image des golfs arrosés avec les eaux usées retraitées plutôt que pompées dans la nappe phréatique, ou des aéroports qui acheminent les avions jusqu’aux pistes de décollage à l’aide de tracteurs électriques.

CELA COÛTE PLUS CHER DE VOYAGER RESPONSABLE : FAUX

Pour un tiers des répondants, voyager responsable coûte plus cher. Pourtant, faire un voyage durable, c’est loger chez l’habitant ou dans des chambres d’hôtes; acheter de la nourriture chez le producteur de la région ou encore circuler avec un bus local. Donc, a priori, rien de plus cher. De plus, les hébergements engagés dans une démarche durable ont inclus leurs investissements dans le temps et ne sont pas forcément positionnés sur le haut de gamme. Le Solar Hôtel à Paris en est la preuve. Cet établissement deux étoiles, qui a bâti tout son concept autour du développement durable, affiche un tarif de 79 € la nuit. Dans un autre style, l’association La Via Natura regroupe dix-sept campings en France situés dans des sites naturels préservés. Des campings à taille humaine, en grande majorité de niveau deux ou trois étoiles, qui favorisent la vie économique locale et la préservation de l’environnement.

LES VOYAGEURS NE SONT PAS PRÊTS À FAIRE DES CONCESSIONS : FAUX

25 % des personnes interrogées par ATR estiment encore que voyager responsable est plus contraignant qu’un voyage dit classique. Ils sont en revanche de plus en plus nombreux à vouloir tenter l’expérience, à condition toutefois que cela ne soit pas trop contraignant. 94 % se disent prêts à séjourner dans un hébergement équipé d’ampoules à économie d’énergie, 89 % avec des systèmes de chauffage ou de climatisation fonctionnant uniquement pendant leur présence ou encore 80 % avec des douches à pression d’eau plus faible.

FAIRE UN VOYAGE DURABLE DEVIENT UN CRITÈRE DE PLUS EN PLUS DÉTERMINANT : VRAI

Deux tiers des sondés jugent que le tourisme responsable est un critère que devrait intégrer les professionnels du tourisme. Ils ont d’ailleurs bien compris leur intérêts puisque 90% des voyageurs pensent qu’ils tirent un bénéfice personnel du tourisme responsable comme le fait de consommer local, de participer à la valorisation des emplois locaux et à la préservation de l’environnement. Ils sont aussi très majoritairement opposés à l’idée que le voyage même responsable a forcément un impact négatif.

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Véritable petit écrin de paix, Madère oscille entre mer et montagnes. C’est une île que l’on découvre en marchant, au rythme de la nature. Madère est un terrain de jeu immense pour les randonneurs passionnés : « levadas », forêts luxuriantes, et points de vue sur la mer. Nous avons sélectionné pour vous les meilleurs treks pour un voyage inoubliable.

L’île de Madère : île du paradis

L’île de Madère se trouve en plein océan Atlantique à environ 900 km du Portugal et 600 km de la côte du Maroc. Elle est réputée pour son vin, ses broderies, et surtout ses fleurs exotiques et autres fruits tropicaux. L’île de Madère est de plus en plus attrayante : avec ses paysages à couper le souffle et sa nature luxuriante, Madère attire les randonneurs du monde entier. Surnommée la Perle de l’Atlantique, son climat subtropical en fait d’elle une île baignée de soleil toute l’année où règne une douceur de vivre très convoitée.

1. Randonnée le long des levadas

Les levadas de Madère, ce sont ces petits canaux d’irrigation ou aqueducs construits pour acheminer d’importantes quantités d’eau du Nord-Ouest de l’île au Sud-Est, là où l’agriculture et l’habitat étaient plus propices. L’une des levadas les plus célèbres est la Levada do Caldeirão Verde, prolongée par la Levada Caldeirão do Inferno, avec près de 40 kilomètres de long au total. Les deux permettent une randonnée inoubliable et des points de vue à couper le souffle. En plein cœur de la forêt de Lauracées, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette randonnée pédestre est l’une des plus belles de l’île. Ce trek de difficulté intermédiaire commence à la maison Das Queimadas et se poursuit par des petits sentiers (suivre les panneaux indicatifs) et quelques tunnels où il est important d’avoir avec soi une lampe de poche. Après environ 3-4 heures de marche dans la forêt et des paysages incroyables, vous arriverez au Chaudron Vert où une magnifique cascade d’eau claire vous accueillera. Les plus courageux et téméraires pourront continuer jusqu’au « Cirque de l’Enfer » en passant par les gorges étroites de la Ribeira Grande. Ce canyon est impressionnant. Au bout de plusieurs heures de marche le long des sentiers, vous voilà arrivé à la Caldeirão do Inferno. Le cirque de l’enfer se mérite !

  • Durée : entre 3h et 5h
  • Difficulté : Intermédiaire puis difficile
  • Equipement : lampe torche, imperméable, chaussures et chaussettes de marche
  • Dénivelé : 100m

Il est également possible de faire d’autres beaux parcours le long des levadas comme la randonnée des 25 fontaines et ses multiples cascades.

2. Le Pico do Arieiro et le Pico Ruivo : le toit de Madère

Chaussez vos chaussures de randonnées et partez découvrir le sommet des rochers ! Cette randonnée de presque 14 kilomètres et de plus de 5 heures est réservée aux randonneurs confirmés. Le départ se fait de l’observatoire du Pico de Arieiro. Il suffit ensuite de suivre le chemin balisé en passant par le tunnel du Pico do Gato et de monter jusqu’au Pico Ruivo (qui est le plus haut sommet de l’île avec 1862 mètres d’altitude) où un refuge vous accueillera pour consommer quelques rafraichissements. Le sentier surplombe des falaises escarpées et le paysage est à couper le souffle, un véritable voyage d’aventures à Madère.

  • Durée : 5h
  • Difficulté : confirmé
  • Equipement : chaussures de randonnée, vêtements de sport
  • Dénivelé : 800m

Hiking trail passage from mountain Pico Arieiro to Pico Ruivo, Madeira

3. Festa da flor : entre treks et festival des fleurs de Madère

Au mois d’avril, un hommage est rendu aux fleurs magnifiques de l’île de Madère. Au cours de cette fête éblouissante mêlant couleurs et parfums, Funchal, la capitale, se remplit de chars, de locaux costumés et de milliers de fleurs. Vous pouvez ainsi partir en randonnées à la découverte du festival des fleurs de Madère accompagnés éventuellement d’un guide Atalante pour allier florilège de fleurs tropicales et randonnées découvertes sur l’île de Madère. En petit groupe, il est ainsi davantage possible d’apprécier l’ambiance si singulière de cette fête exceptionnelle. Vous pouvez commencer votre circuit par la fête entre mi-avril et début mai, puis, durant 8 jours parcourir cette île de fond en comble grâce à des treks faciles plus exceptionnels les uns que les autres : Caldeira Verde, Arco Sao Jorge, Vallee De Boaventura, Porto Moniz, Rabacal, Jardim Do Mar…

  • Durée : 8 jours
  • Difficulté : Facile
  • Equipement : chaussures de randonnée, vêtements de sport
  • Dénivelé : Entre 100 et 400m selon les jours et les treks

Flower girlands decoration, Madeira island, Portugal

Pour des vacances sportives réussies, partez à la découverte des trésors de l’île de Madère. Encore peu connue, le tourisme y est en plein boom. En tant que marcheurs invétérés, vous ne serez pas déçus du voyage et des nombreuses possibilités de treks offertes par cette île surnommée le petit paradis de la randonnée.

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Le Chili est une destination de charme qui séduit les bourlingueurs assoiffés de paysages différents de ce qu’ils voient d’habitude. Peu importe le goût de ces derniers, ils y trouveront leur compte dans le pays, car celui-ci recèle des plaines désertiques, des villages typiques ou des forêts immenses. Pour commencer le séjour au Chili, la ville de Santiago est incontournable. De ses musées à ses marchés, les choses à voir dans cette région ne manquent pas. Il vous est recommandé de visiter la Moneda qui vous impressionnera de par son bâtiment aux architectures néoclassiques et sa riche histoire. Par contre, il est impossible de passer à Santiago sans s’attarder au Cerra San Cristobal, là où se trouve la grande statue de la Vierge Marie. Vous pourrez gagner cette colline à pied ou par funiculaire. Arrivé sur le lieu, vous jouirez d’une vue spectaculaire sur toute la cité.

À Valparaiso pour humer l’ambiance vivifiante du Chili

Poursuivez votre route jusque dans le centre de Valparaiso. L’ambiance nocturne et la vie artistique sont les choses que les voyageurs apprécient beaucoup à cet endroit. De ce fait, vous rencontrerez les plus belles fresques au Cerro Bellavista ou au Cerro Polanco, là où les graffeurs les plus connus ont laissé leur trace. À part cela, plongez dans l’univers fascinant de Pablo Neruda à la Sebastiana. La maison de cet artiste, transformée en musée a été construite sous forme de paquebot et dispose d’une bibliothèque et d’un atelier où sont exposés ses objets. Vos séjours au Chili se complètent par la découverte des différents quartiers de cette région qui sont perchés sur les montagnes et proposent tous un panorama sur l’océan Pacifique. De même, vous pouvez terminer la balade autour des plages de Quintay tout en appréciant l’atmosphère douce et pure de ce village.

S’arrêter sur plusieurs recoins de la Carretera australe

La Carretera australe relie les villes de Puerto Montt et de Villa O’Higgins. Cette route est très fréquentée par les touristes, car elle renferme de paysages incroyables allant de magnifiques fjords à l’eau translucide et forêts denses aux glaciers bleutés. Séjournez au Chili pendant quelques semaines et vous vivrez certainement une expérience inouïe au cours de votre périple. Parmi l’endroit à découvrir dans ce secteur, le parc national de Queulat est un excellent choix pour se dépayser au cœur d’une nature sauvage entourée de cascades, rivières et de glaciers. De l’autre côté, la rivière de Futaleufu attire les passionnés de sports nautiques puisque c’est une destination par excellence pour faire du rafting. En revanche, il n’est pas nécessaire d’avoir une expérience en ce sport pour y participer étant donné qu’une bonne condition physique suffit pour faire avancer le canot. En outre, vous y observerez des Indiens mapuches s’amusant à pêcher la truite. Cette activité s’agit de leur pratique ancienne qui consiste à obtenir le poisson et à le relâcher rapidement.

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Tuyau d’arrosage dans chaque main, casquette en plastique vissée sur la tête, tout le monde s’asperge allègrement… pour leur plus grand plaisir! À Rangoun, la capitale de la Birmanie, pendant Thingyan le Nouvel An bouddhiste, du 12 au 16 avril – pas question de passer entre les gouttes: l’enthousiasme est proportionnel au degré d’humidité. Karcher, lance à incendie, pistolet à eau, bouteille … Tous les outils sont bons pour tremper les badauds échaudés par les 40 °C ambiants.

Pourquoi cet étrange rituel ? Symboliquement, l’eau lave les péchés de l’année écoulée, et apporte paix et chance pour l’année à venir. Les bouddhistes, qui représentent 90 % de la population, descendent en masse dans les rues pour célébrer cette fête qui marque la fin de l’année scolaire et le début des vacances d’été. A l’arrière des pick­up qui sillonnent les villes, des dizaines de jeunes en longyi – le sarong traditionnel-, dansent au son des derniers tubes occidentaux et birmans.

Dans ce pays où près de 45 % de la population a moins de 25 ans, l’ambiance s’apparente à celle des soirées à Ibiza. Une analogie qu’apprécierait peu le nouveau gouvernement, mis en place en avril dernier: celui-ci a exhorté les fêtards à« respecter la tradition». Comprendre: porter des vêtements «décents» et réduire la consommation d’alcool. Au dernier jour des festivités et jour officiel du Nouvel An, la musique cesse. En bordure des lacs, les Birmans relâchent des poissons pour améliorer leur karma, se rendent à la pagode pour déposer des offrandes, partagent le repas en famille et prennent de bonnes résolutions pour l’année à venir.