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Savez vous comment fonctionne une startup ? Qui se cache derrière une application Web ou mobile ? Quelles sont les différences avec une entreprise de taille plus importante ? Depuis 4 ans, Startup Assembly organise les portes ouvertes de 1000 startups de la French Tech. Memotrips fait partie de ces 100 startups.

Startup Assembly, qu’est ce que c’est ?

Startup Assembly est un événement qui permet au grand public de pousser les portes des startups pour y rencontrer les équipes, les produits, les locaux et l’ambiance qui y règne. C’est un événement gratuit qui se déroule cette année entre le 28 et le 30 mai 2015. Le principe est extrêmement simple. Sur le site de Startup Assembly, vous avez accès à l’ensemble des événements organisés par les startups durant ces trois jours. Il y en a pour tous les gouts : petit déjeuner, table ronde, partie de pétanque, jeux, conférences, apéro, etc. L’ambiance est conviviale et très sympa. L’année dernière, Aurélien, un des confodateurs de Memotrips, a pu échanger avec Tripnco ou Evaneos lors de leurs portes ouvertes.

Memotrips vous ouvre ses portes

Cette année, c’est Memotrips qui ouvre ses portes. Le programme est assez simple. Nous commencerons par vous parler des tendances du e-tourisme, les destinations préférées des français, le m-tourisme, les OTA, le voyage collaboratif… on vous dira tout ! Nous vous présenterons ensuite Memotrips, l’équipe et notre vision. Nous continuerons ensuite nos discussions autour d’un verre pour échanger avec les participants.

Participez à nos portes ouvertes le 28 mai 2015 à partir de 18h30 au 9 place Jacques Marette, 75015 Paris. N’oubliez pas de vous inscrire gratuitement sur le site de Startup Assembly :

http://www.startupassembly.co/event/memotrips/apero-echange-sur-le-voyageur-du-futur-ou-sur-votre-futur-voyage#.VUoSbJOvDwq

A bientôt dans nos locaux.

 

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Totec 2014

Cet article est la suite du résumé de la matinée au Totec 2014 publié également sur ce blog.

Durant le déjeuner, Memotrips a l’occasion de tester le casque de réalité virtuelle « occulus » racheté récemment pour Facebook. Dans le monde du tourisme, Amadeus nous explique que le but de cet équipement est de faire revenir les voyageurs dans les agences de voyage en leur proposant de s’immerger dans l’hôtel qu’ils sont sur le point de réserver ou dans l’avion pour lequel ils hésitent entre la classe économique et la première classe. L’idée est excellente mais le rendu visuel une fois le casque enfilé n’est pas si époustouflante que ce qui a été dit dans la presse. C’est un bon début et il faudra attendre les versions suivantes pour voir arriver la possibilité de se déplacer dans cet espace virtuel. Memotrips croise l’incubateur de startups orientés tourisme Welcome City Lab et Simpki, le moteur de recherche de solution de transport et d’hébergement qui s’adapte à votre budget .

Déjeuner Totec 2014

On reprend pour une après midi de conférences en commençant avec Sophie Virapin qui s’occupe du développement durable Air France. On apprend que plusieurs initiatives voient le jour par l’intermédiaire du Lab’in d’Air France, dont un vol par semaine reliant Paris à Toulouse, propulsé par du bio carburant.

Place à Laurent Verbiguié, responsable de la direction des opérations de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (5ème aéroport de France). Il caractérise le parcours d’un voyageur comme un véritable casse tête chinois (on notera la référence à l’actualité récente de cession des parts de l’aéroport à deux fonds d’investissement chinois) : imprimer son étiquette bagage et carte d’accès à bord chez soi, se rendre à l’aéroport, passer la sécurité, déposer mon bagage, présenter sa carte de fidélité, présenter son passeport, etc… Pour le moment, l’aéroport est vu comme une contrainte par le voyageur. L’objectif est de modifier cette vision (horizon 2025) :

  • aéroport tout numérique : temps d’attente à la sécurité (comme chez Disneyland) dès le parking, des murs d’image, relation multi canal pour améliorer la visibilité des prestataires autre que la compagnie de vol.
  • aéroport en mobilité : facilité le déplacement dans l’aéroport jusqu’aux portes de l’avion grâce par exemple à la géolocalisation indoor. Le wifi doit être gratuit dans les aéroports. A bons entendeurs …
  • aéroport du big data : des capteurs collectent toujours plus d’informations pour des raisons de sécurité, d’optimisation, de prévisions de flux, etc.
  • aéroport self service : étiquette bagage à faire au domicile, tag permanent par une puce sur le bagage, passage automatique sur les différentes zones, guidage dans l’aéroport par robot, etc.

Pourquoi un aéroport n’innove pas plus vite ? Pour des raisons de sûreté aérienne et de contexte international. La gestion des bagages est considérée aujourd’hui comme archaïque.

Après une vidéo comique (pourquoi l’accent québécois nous fait tant rire ?), place au débat sur la sécurité dans le transport aérien. Sans surprise, le basculement de la menace est arrivée le 11 septembre 2001 avec l’utilisation d’un avion comme arme de destruction massive. Cette problématique de la sécurité complexifie grandement un aéroport et augmente par conséquent le coût des aéroports (et donc le billet d’avion). Pour la DGAC, il n’y a pas eu d’attentats depuis le 11 septembre. Le vol de Malaysian Airlines n’est pour le moment pas considéré comme un attentat.
Le souhait de l’aéroport tout numérique doit être corrélé à une forte sécurité. Un exemple qui remonte à une dizaine d’année à Charles de Gaulle décrit un pirate qui a réussi à éteindre les rampes d’atterrissage des avions sur les pistes. Mais il ne faut pas oublier que l’humain amène toujours une couche d’intelligence supplémentaire. Les normes de sécurité sont les mêmes dans l’ensemble des aéroports européens. Il faut également être conscient que les mécanismes de sécurité ne sont pas uniquement les mécanismes visibles. Il y a également des mécanismes invisibles des voyageurs. Petite frayeur lorsqu’un ancien pilote nous indique qu’il a vu certains aéroports (par exemple en Mauritanie) sans aucune norme de sûreté (aucune vérification de papiers ni de bagages) ou des aéroports dans lesquelles vous passez votre bagage dans un rayon X … sans qu’aucune personne ne soit présent derrière l’écran.
L’autre risque est le risque épidémiologique, mise en avant depuis Ebola. On constate quand même que les aéroports se sont rapidement adaptés avec la mise en place des contrôles de températures pour les passagers en provenance des zones épidémiques.

Débat sur la sécurité aérienne

Place aux questions avec la mise en avant du délais pour avoir la liste des occupants d’un avion suite à un crash. La raison est la protection des proches des victimes qui sont avertis avant la diffusion de la liste auprès des médias. Question suivante sur l’efficacité de la sécurité dans les aéroports (il faudrait savoir quoi chercher), le profilage des passagers et les journalistes qui ont réussis à passer des armes en vue de la réalisation de documentaires. Il faut rappeler aussi que les passagers qui voyagent dans l’espace Shengen ne se voient plus forcément demander de pièce d’identité. Une question interessante est posée au directeur des opérations de Toulouse : quid des objets confisqués à la sécurité ? Pourquoi ne pas proposer un service de renvoi au domicile du voyageur ? Il n’y a pas de solution pour le moment, sauf au Canada où il existe des consignes pour stocker ses objets jusqu’à son retour. Il est temps d’aller prendre un café … une question sur les ovnis avec la réponse de la DGAC qui nous indique que personne ne s’en occupe. Le contrôle des passagers coute 800 millions d’euros par an. Fin du débat, avec une comparaison entre la sécurité dans les avions VS (l’absence de) la sécurité dans des trains ou des métros : la raison est l’impact économique, symbolique et médiatique d’une attaque terroriste aérienne.

On termine la journée avec Erez Bousso, CEO de Travelyo, qui propose aux voyageurs de depackager le classique package statique vol+hotel. Les clients sont de plus en plus connaisseurs car ils ont d’avantage accès à l’information. La part du package dynamique atteint 54 % des ventes. Cette part varie énormément en fonction de la saisonnalité : cette part de package dynamique est au plus bas en juillet/aout alors que cette part est de 70% en fin d’année. Tavelyo aide le client dans sa décision de construire son propre package ou d’acheter un package statique.

Memotrips tient à remercier les organisateurs du Totec 2014. Cette journée a été pour Memotrips une source d’inspiration et quelques contacts intéressants. Rendez-vous l’année prochaine !
Retrouvez les photos du Totec 2014 ici.

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Totec 2014

Memotrips était présent au Totec 2014, la conférence sur le tourisme et les nouvelles technologies qui met cette année le focus sur transport aérien avec le slogan « Sky is the limit ».
Retour sur cette journée riche en conférences et en rencontres qui s’est déroulé le 11 décembre 2014 au Pavillon Cambon.

Après un petit déjeuner, la journée a commencé par un discours d’introduction de Georges Rudas, PDG d’Amadeus, leader mondial en technologie du tourisme. Amadeus équipe 130 compagnies aériennes (Air France, British Airways, Luftsansa, ou plus récemment Southwest Airlines).

Ouverture du Totec 2014

Georges Rudas, PDG d’Amadeus

Parmi ces domaines d’activité, Amadeus est arrivé à l’aéroport et développe une nouvelle activité dans ce sens : « Airport IT ». L’objectif est d’inventer ni plus ni moins que l’aéroport du futur pour simplifier la vie du voyageur (optimiser par exemple le temps d’embarquement, les correspondances, le séquencement et positionnement des avions en fonction de la pertinence). Grâce à un récent rachat, Amadeus a déjà de sérieuses références dans les aéroport comme Dubai, Singapour, etc.

Le micro est ensuite passé à Guillaume Poulain, rédacteur en chef chez TOM. Plusieurs thèmes sont survolés :

  • les objets connectés (prévision : 26 milliards d’objets connectés en 2020)
  • les villes connectés (ça doit être aux villes de s’adapter aux hommes et pas l’inverse)
  • iBeacon d’Apple et Proximity de Samsung (33% des aéroports envisagent de développer cette technologie l’année prochaine)
  • l’aviation propulsait par l’énergie solaire avec Solar Impulse 2
  • le tourisme spatial et la construction d’un spacesport en Angleterre prévue en 2018. Alternative un ascenseur pour 2040/2050 ?

Pour rester dans une vision futuriste, la parole est donnée à Guillaume Victor-Thomas, associé chez Terrafugia qui développe une voiture volante. La projection du film fait rêver en présentant une voiture nommé TFX qui roule, qui décolle à la verticale et qui vole jusqu’à 200 mph. Face à ses concurrents, Terrafugia a une longue d’avance puisqu’une toute première version nommé « transition » sera disponible fin 2015.

Patrick Xavier (Iata), Vincent Piarou (Samsung) et Thomas Coustenoble (IBM) se succèdent ensuite pour présenter leurs sociétés,

Nous passons suite à Christian Delome d’Atout France, l’agence de développement touristique de la France. Les pendules sont remises à l’heure : « moi, je n’ai rien à vendre … on ne voyage pas pour prendre l’avionou pour être dans un hôtel. On voyage car on n’a envie de passer des moments dans un autre endroit que celui qu’on connait ». Un focus est mis sur l’émergence des compagnies aériennes de l’Asie Pacifique VS le déclin des compagnies européennes et d’Amérique du Nord.

Christian Delome d'Atout France

Christian Delome d’Atout France

La première ligne internationale est une destination touristique. Les compagnies aériennes les plus profitables sont à l’est de la carte du monde.

Nous redescendons ensuite sur Terre avec Bertrand Altamyer, le cofondateur de Marcel, un service de VTC, « le chauffeur de toutes vos envies » pour un Quickvision en 7 min. Marcel se présente comme l’application du revenu management de l’aérien au transport urbain. Comme Uber, Marcel profite d’une dérégulation du transport urbain et de la démocratisation du smartphone pour utiliser de la technologie. Le cofondateur prend l’exemple des hommes d’affaires qui partent à l’aéroport le lundi matin. Une fois à l’aéroport, les chauffeurs n’ont pas de client pour retourner à Paris. Le revenu management vise à faire baisser les prix sur les trajets aéroports/Paris le lundi matin pour atteindre des voyageurs qui utilisaient jusqu’à maintenant les moyens plus économiques comme le RER ou le bus.

Sans transition, nous passons du VTC à la publicité online avec Daniel Beccari (Criteo) qui nous explique que le tunnel de conversion n’est pas linéaire dans le tourisme. Une même personne peut revenir plusieurs fois par des canaux différents lors de leur préparation du voyage : pc, tablette, smartphone etc. Criteo stocke l’équivalent de 20 Wikipedias chaque jour de données sur les clients. Ces données permettent de cibler la publicité adressée en fonction du comportement et des données récoltées. A ce titre, 1000 décisions sont prises chaque seconde pour afficher la publicité la plus pertinente. Trois axes sont importants d’après Criteo dans la publicité display (qui est passé devant le Search en terme d’investissement) :

  • Contrôle sur les informations personnelles utilisées pour faire de la publicité personnalisé
  • Bug data afin de comprendre ce que veut le visiteur et quel est son budget (sans lui demander bien sûr!) grâce aux traces laissés lors de ses différentes visites . Les clients de Criteo achètent donc la publicité en fonction du profil de l’utilisateur et de ce qu’ils sont prêts à dépenser.
  • Personnalisation en temps réel des bannières grâce à la génération de la publicité à la volée … en 6 ms.

Le prochain canal sur lequel Criteo souhaite annoncer est la vidéo, mais le génération automatisée de vidéo en un temps acceptable (quelques millisecondes) n’est techniquement pas encore possible. Plus tard, l’ambition de Criteo est de proposer un moteur qui va permettre de connaitre le canal de communication optimal pour chaque individu.

L’innovation est partout … jusque dans les bagages. Catherine de Bleeker, de la societée Delsey, nous le prouve grâce au bagage nommé « pluggage », un bagage en cours de conception mais présenté depuis deux semaines sur le site internet dédié : http://www.delseypluggage.com/fr

Delsey a mis en place sur ce site un système de votes permettant à chacun de voter pour les fonctionnalités proposées parmi celles-ci :

  • Autopesage du bagage permettant de savoir si la barre des 23 kg est dépassée
  • L’ouverture avec le doigt par son téléphone
  • Savoir si quelqu’un à ouvert le bagage pendant le transport
  • S’assurer via son smartphone que le bagage est dans l’avion
  • Chargeur pour smartphone.
Bagage pluggage

Catherine de Bleeker, Delsey

Quid du brouillage dans les aéroports et la diffusion par le bagage d’un signal dans la soute des avions ? Des problèmes sont encore à résoudre, par exemple un passager qui ne souhaiterait pas embarquer sachant que son bagage n’a pas été chargé dans l’avion.

Alexis Kenda, CMO de Reminiz, vient ensuite nous présenter leur application de reconnaissance faciale. C’est le Shazam des visages où les utilisations dans le monde du tourisme sont encore à trouver, comme par exemple la localisation d’un passager manquant à l’embarquement dans l’aéroport.

PXCom est une société dirigé par Cyril Jean qui développe un système de divertissement en avion. On apprend qu’un sitback (écran/tablette disponible sur les longs courriers uniquement coute en moyenne 5000 $ par siège. L’avenir est aux lunettes, à la diffusion d’odeurs ou à la luminothérapie. On apprend au passage que 100 milliards de passagers ont été transportés par avion ces 100 dernières années … et que l’estimation de passagers transportés les 20 prochaines années est également de 100 milliards. Vertigineux !

Nicolas Jousse, de Technicon Design, nous présente, via une vidéo, l’avion de demain : il sera sans hublot, l’ensemble de l’intérieur de l’avion sera un écran géant. Il sera donc possible d’afficher ce qui se passe dehors (comme si l’ensemble de l’avion serait en verre), ou customiser en lançant une confcall, ou une ambiance zen. Ce concept serait déclinable dans les trains, les hôtels, le nautisme, etc.

IXION Windowless Jet Concept from Technicon Design – France on Vimeo.

Place à François Chopard, CEO de Starbust Accelerator, un accélérateur de startup spécialisé dans l’aérien où startups et grands groupes se rencontrent et innovent ensemble.

Parmi les 14 startups qui présente leur business en une minute chrono, cinq ont retenus l’attention de Memotrips :

Citylocker propose une consigne sécurisée en ville. On réserve en ligne à l’avance pour recevoir ses accès par email. Cela permet de déposer ses bagages aux coeurs des villes et de profiter de la ville en toute tranquillité. Le service est déjà mis en place à Paris. Par rapport à une consigne en gare, l’avantage est que citylocker ne fait pas payer à chaque ouverture de votre consigne.

Goodspot met en relation des locaux et des voyageurs pour vivre des expériences originales et authentiques. Déjà 50 pays couverts.

Option Way permet aux voyageurs de profiter des fluctuations des prix d’un billet d’avion. Comme en bourse, le voyageur renseigne un ordre d’achat en indiquant un budget et la destination de son vol. Option way achète automatiquement le billet dès que celui ci est proposé au prix demandé.

Travel Wifi
qui loue aux étrangers un boitier qui fournit de la 4G illimitée et partageable jusqu’à 10 utilisateurs. Idéal pour créer son carnet de voyage Memotrips même si son forfait de téléphone n’inclut pas la data à l’étranger.

Enfin, Tripndrive propose de laisser sa voiture à l’aéroport afin d’être disponible pour un voyageur souhaitant l’utiliser pendant son séjour. Le service équipe déjà 7 aéroports et 1 gare.

Place au déjeuner offert par Sixt, élu récemment meilleur loueur de voiture au monde grâce à la technologie déployée autour de leur business : site web, application, voitures connectés, guichets virtuels, etc.

Le résumé de la suite de cette journée est disponible dans la seconde partie.

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Zaptravel offre une nouvelle expérience de recherche pour les voyageurs. Plutôt que de définir l'habituel triplet (où, quand, à quel prix) via des champs de saisie, Zaptravel offre un moteur de recherche de voyages beaucoup plus humain, basé sur la sémantique.

zaptravel

La frontière entre l’agence de voyage physique et Internet s’erode encore un peu plus puisque pour lancer une recherche, indiquez simplement votre souhait au site : par exemple « Je veux faire du ski au Canada » ou « Je veux aller dans une ville historique ». Pour le moment, vous devez toutefois exprimer votre demande en anglais.

Les résultats illustrés s’affichent sur une carte du monde avec les meilleurs tarifs offerts par des agences de voyages en ligne (OTA). Dans les résultats affichés, il est possible d’affiner la période, l’expérience recherchée, le budget, le standing, etc.

Dans le monde des objets connectés, la famille ne cesse de s’agrandir ! Une aubaine pour le Travel. Aujourd’hui, présentation de Tile : un marqueur connecté qui va vous permettre de ne plus jamais perdre vos clés, vos bagages ou même votre enfant (ça arrive).

A peine plus grand qu’un porte-clés (il s’agirait de ne pas le perdre), le marqueur Tile fonctionne avec une application iPhone. Le principe est simple : il suffit de fixer le marqueur sur n’importe quel objet et vous pourrez ainsi le suivre à la trace. Pour les plus têtes en l’air, Tile pourra être utilisé jusque pour retrouver leurs clés. Dans le monde du Tourisme, l’utilité est bien plus grande : il arrive que les bagages se trompent d’avion, avec Tile au moins, vous saurez où ils sont (même si vous ne les récupérez jamais). Les marqueurs fonctionnent pendant un an sans recharge. Après cela, il faudra débourser 25 euros pour en racheter un. Ils sont équipés d’un speaker et produisent une alerte sonore à l’approche du propriétaire de l’objet. Autre fonctionnalité : Tile est un marqueur partageable. Ainsi, vous pouvez partager les informations de localisation de certains objets avec vos amis ou votre famille.

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C’est bien connu, « les bons comptes font les bons amis ». Pour faciliter l’application de cet adage répandu, Jonathan Fallon et Guilebert de Dorlodot, belges tous les deux, ont mis au point une application qui permet de simplifier la gestion des comptes lorsqu’on est en groupe. Son petit nom : Tricount. Présentation.

Partir en vacances entre amis, le rêve devenu enfin réalité. Plus de parents, plus de couvre-feu ou de corvée de vaisselle, la liberté avec un grand L. Mais lorsque l’on part en groupe, certaines choses (pourtant simples à la base) se compliquent. Qui a payé l’essence ? Et le péage ? Et comment fait-on pour diviser les courses ? L’application Tricount met fin à ces petites interrogations et gratuitement en plus. Le principe est simple : il suffit d’enregistrer les noms des participants, et de penser à lister les dépenses de chacun au fur et à mesure du voyage. (Pour y penser, il existe d’autres applications de pense-bête mais ce n’est pas le sujet). Tricount calcule automatiquement combien les participants se doivent entre eux, plutôt pratique. L’application peut être utilisée sur tablette, smartphone et même via Facebook. Et pour ceux qui ne parleraient pas français, pas de panique : Tricount est disponible en anglais, en néerlandais, en chinois et en portugais.

 

 

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Booking.com VS Fairbooking

Si vous avez regardé Capital sur M6 hier soir, vous avez sûrement dû apprendre que le site Booking.com n’est pas tout blanc. Certes, le site centralise un grand nombre d’hôtels et permet de simplifier la réservation. Oui, mais …

Oui mais Booking prend une commission de 15% sur chaque réservation effectuée, ce qui assassine les marges des hôteliers. Il ne faut pas rêver, cette commission est répercutée sur le prix de la nuit affichée sur Booking. Cela signifie au passage que Booking ne propose pas le prix le moins cher.

En décrochant votre téléphone pour appeler directement l’hôtelier (oui c’est ce qu’on faisait tous il y a encore quelques années, rappelez-vous!), vous bénéficierez, spontanément ou avec une légère négociation, d’une réduction aux alentours de 10/15%. En plus de cette réduction, vous constaterez souvent que les hôteliers sont heureux d’avoir leurs clients au téléphone avant de les accueillir car avec Internet et l’automatisation des réservations, il n’y a plus aucun échange entre l’hôtelier et le client.

Et si vous ne souhaitez plus passer par Booking mais que vous n’aimez pas le téléphone, utilisez fairbooking.com. Ce site permet de mettre en relation directe l’hôtelier et le client, sans intermédiaire et gratuitement, et ainsi de bénéficier de réductions sans forcément décrocher son téléphone.

 

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twiztour_test

Samedi 21 juin, une date que l’on associe volontiers à l’été (enfin) ou à la fête de la musique. Pour moi, c’était le jour du test ! J’ai donc testé pour vous le Twiztour. Derrière ce petit nom se cache un parcours guidé avec GPS dans Paris, au volant d’une petite voiture électrique. Présentation et impressions.

Avant toute chose, il est nécessaire d’avoir le permis ou d’avoir des amis qui ont le permis. Et si vous n’avez pas le permis et que vous n’avez pas d’amis non plus, il n’y aura pas de twizy (la rime, c’est cadeau). Bref, les petites voitures électriques sont stationnées aux pieds de la Tour Eiffel, à côté des bateaux vedettes. Une fois sur place, il faut remplir un papier et une caution est à fournir : 800 euros. Oui c’est beaucoup mais une voiture, ça coûte cher ! Rassurez-vous, le montant n’est pas prélevé, la machine prend juste l’empreinte de votre carte bancaire. Les détails administratifs réglés, un petit cours rapide de conduite d’une voiture électrique s’impose.

La voiture électrique Twizy

Pour moi, c’était la première fois que je conduisais une voiture électrique. La Twizy a donc deux pédales (une pour le frein, une pour l’accélérateur), puisque c’est une boîte de vitesse automatique et pas de rétro central. Au début, c’est un peu déstabilisant (disons, les trois premières minutes) mais on s’y fait vite. La voiture est bi-place, mais petit inconvénient, le passager est derrière le conducteur. (Pour ce qui est de la description même du véhicule, je vous laisse apprécier la photo). Ah, et un avantage important à préciser tout de même, la Twizy est silencieuse. Par contre, si vous êtes fan de vitesse, ce n’est pas la peine d’essayer. La voiture a une vitesse maximale de 50 km/h. Non, on ne double pas en Twizy !

Le parcours guidé

Vous avez différents types de tours. Il peut durer une, deux ou trois heures et vous avez même la possibilité de le faire de nuit (le mardi et le samedi). Pour ma part, j’ai choisi de faire un tour d’une heure, appelé « L’incontournable ». Le GPS (installé par l’équipe Twiztour, pas besoin de ramener le sien, je précise) vous guide (c’est tout ce qu’on lui demande) à travers Paris en vous racontant de petites anecdotes sur les monuments que vous croisez. Je vous l’avoue, certaines histoires ne sont pas réellement passionnantes mais ont le mérite d’être instructives. Je suis donc partie de la Tour Eiffel, et le GPS m’a racontée l’arnaque du siècle, celle de Victor Lustig, « l’homme qui a vendu la Tour Eiffel ». Mais je vous laisse découvrir l’histoire ! Je suis passée par (dans le désordre) les Invalides, le Petit et le Grand Palais (Savez-vous les différencier ?  Je sais maintenant !) mais aussi les Champs-Elysées (Prendre le rond-point de l’Etoile en Twizy était épique, je vous le conseille).
A chaque monument, le GPS nous invite à nous arrêter pour prendre des photos et profiter pleinement des anecdotes. Et là, la Twizy offre un avantage de taille. Encore mieux que la Smart, garer la voiture électrique est un jeu d’enfant !

Une expérience originale

Faire un Twiztour est un peu cher, c’est vrai. Les tarifs vont de 25 à 75 euros selon la durée et le tour choisis. Cela dit, c’est un très bon moyen de visiter Paris, plus original que les bateaux mouches. Je vous conseille de l’essayer à trois conditions : si vous aimez conduire (ou alors si vous aimez vous faire conduire), si vous êtes curieux et si vous aimez Paris, évidemment. Ah, et je vous recommande de tester lorsqu’il fait beau, c’est tout de même plus agréable.

 

 

A l’occasion du concours Google Science Fair, Angelo Casimiro, jeune inventeur de 17 ans, a présenté Electricity Harvesting Footwear. Le dispositif permet de recharger son smartphone en marchant, une aubaine pour les voyageurs hyper-connectés. 

C’est un fait, l’Homme effectue quelques 7000 pas par jour (imaginez s’il se perd). Le jeune Angelo Casimiro a décidé de tirer profit de cet effort journalier en s’intéressant à la piézoélectricité. La piézo-quoi ? La piézoélectricité est la propriété de certains corps à se polariser électriquement sous l’action d’une contrainte mécanique. Vous allez comprendre : le dispositif Electricity Harvesting Footwear se présente sous la forme d’une semelle dotée de membranes piézoélectriques qui génèrent de l’électricité à chaque pas. Ainsi, l’énergie sera stockée dans une batterie connectée au smartphone. Et ce dernier ne vous lâchera plus au milieu de la visite du musée Dali à Barcelone ou au moment du célèbre selfie australien « Moi et un kangourou ».