Le dark tourisme ne fait pas peur
Quel est le point commun entre Auschwitz, Oradour sur Glane et Tchernobyl ? Ce sont tous les lieux où des drames se sont déroulés. Et tous ces lieux connaissent une nouvelle tendance : le dark tourisme.
Défini comme une nouvelle forme de tourisme qui consiste à visiter des lieux associés à la mort, aux catastrophes et à la souffrance, le dark tourisme est souvent lié à l’histoire d’un pays : par exemple, la visite des vestiges d’une catastrophe naturelle, d’un camp de concentration, d’un mémorial ou d’un lieu de guerre. Même si le dark tourisme est en plein essor, il faut savoir que ce phénomène a toujours existé (comme le pont de l’Alma où la princesse Diana a trouvé la mort).
Des tours opérateurs surfent même sur cette vague en proposant des séjours focalisés sur le dark tourtisme, comme le Post-Katrina City Tour, imaginé après l’ouragan Katrina.
Pour se plonger encore plus dans cette ambiance dark, sachez qu’il est possible de se mettre à place de prisonnier dans un ancien centre de détention en Lettonie reconverti en prison hôtel, et subir des harcèlement pendant la nuit, gouter aux repas de la prison et aux lits en fer. Il vous en coutera 12 € la nuit.
La destination la plus à la mode en ce moment est l’Urkraine et notamment les abords de la centrale nucléaire de Tchernobyl et la ville fantôme de Pripiat, située à 3km. Le célèbre magazine Forbes l’a désigné parmi les sites les plus exceptionnels du monde. Au programme des tours organisés : réacteur n°4 qui a provoqué l’exposition, forêt rouge, ville fantôme, … sans quitter le compteur Geiger pour mesurer l’intensité des radiations.
Et vous, qu’en pensez vous ? Seriez vous prêt à plonger dans le dark tourisme et à partager votre voyage sur Memotrips ?